Last updated: vendredi 1 août 2014
Appelé aussi « neuf cases » ou « shut the box ».1 [1]
Nombre de joueurs : 2 à 4
Matériel :
– une rangée de cases à cacher de 1 à 9, par joueur ;
– 9 caches (jetons) par joueur ;
– 2 dés.
But du jeu :
Cacher le plus grand total de points sur sa réglette avant d’être bloqué.
Règles :
Au départ, toutes les cases sont visibles, les jetons sont posés à côté.
A son tour, chaque joueur lance les deux dés. Il peut ensuite cacher une à plusieurs cases dont la somme est égale à celle des dés.
Par exemple : 6 et 3 aux dés permettent de cacher :
soit le 9
soit le 8 et le 1
soit le 7 et le 2
soit le 4, le 3 et le 2…
Si un joueur n’a plus les cases libres lui permettant d’égaliser la somme des dés, il est définitivement bloqué. Ce n’est pas pour cela qu’il a perdu. Il passe son tour jusqu’à ce que tous les joueurs soient bloqués. Chaque joueur totalise alors la somme des cases visibles qui lui reste. Le plus petit score à gagné. Le score parfait étant de zéro !
Règle de fin de partie : Lorsque la somme des cases restant à cacher à un joueur est inférieure ou égale à 6 ; ce joueur est autorisé à ne lancer qu’un seul dé.
Traces archéologiques :
- aucune
Traces littéraires : elles sont bien ténues, voire inexistantes.2 [2]
- Miniature des manuscrits royaux d’Alphonse X, Espagne, XIIIe siècle.3 [3] On y voit des joueurs dans une taverne, autour d’une piste de dés comportant 4 tirets clairs sur un seul côté, celui du fond, qui pourraient être des clapets.
Bibliographie :
- Collectif, A vous de jouer ! Ed Philippe Auzou/Comité suisse Unicef (Games of the world) 1975/1993, p 143.
Last updated: vendredi 1 août 2014
Fiche réalisée par l’association Aisling-1198 ;
contact : aisling – neuf.fr
(remplacer le – par @)
Notes :
- On en trouve dans le commerce encore aujourd’hui (voir notre page fabricants de jeux médiévaux [4]) avec 9 cases et même 12 cases. Ce dernier me semble moins tactique car il ne laisse que très peu d’alternatives pour composer les grands scores, notamment le 12. [↩ [5]]
- Tout repose sur l’analyse de Philippe Auzou de cette miniature rattachée à un jeu traditionnel de marins normands. Ce jeu est un très bon jeu, qui peut cadrer avec de l’animation médiévale. Pour la reconstitution, il faut le regarder avec de grandes réserves. [↩ [6]]
- cantigas je pense, visuel dans Collectif, A vous de jouer ! Ed Philippe Auzou/Comité suisse Unicef (Games of the world) 1975/1993, p 143. [↩ [7]]