Last updated: mardi 22 décembre 2015
Henri II Plantagenêt (1133-1189) :
Nous ne possédons aucune trace sigillaire armoriée.
Il apparaît :
trônant en majesté en qualité de roi d’Angleterre en 1154 à la mort du roi Etienne ;
en sceau équestre, sur lequel hélas, le bouclier est vu de l’intérieur :
- en qualité de duc de Normandie 1150 ;
- en qualité de duc de Normandie et comte d’Anjou en 1151 à la mort de son père.
- quant aux contre-sceaux, aucun ne présente d’armoiries, en l’état actuel des recherches.1 [1]
Néanmoins, nous savons que parmi les filleuls d’armes d’Henri II, trois possèdent des armoiries quasi similaires et proches de celles qui deviendront des armoiries dynastes. Il était coutume de donner ses armoiries à ses filleuls d’armes qui les brisaient ensuite en en modifiant un détail
Etudions de plus près ces 3 chevaliers :
- Hugues VI, comte de Saint Pol en 1190, il scelle avec deux léopards (lion passant regardants de face) ;
- Henri, comte palatin du Rhin, fils d’Henri le lion et de Mathilde d’Angleterre, fille d’Henri II, scelle lui aussi avec deux léopards vers 1190 ;
- Jean, comte de Mortain et seigneur d’Irlande, dit « Sans terre », fils légitime puîné d’Henri II, scelle à partir de 1177-1180 avec deux lions passants.
On peut donc émettre l’hypothèse qu’Henri II portait au moins un lion passant, comme le laisse supposer sa bague annulaire ornée d’une panthère qu’il donna à Geoffroy peu avant son trépas2 [2], et peut être même deux lions passants ou deux léopards.
Les sceaux sont des sources héraldiques très précieuses, néanmoins, ils ne fournissent aucun renseignement chromatique.
Blanche
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Notes: