Archéologie du dé



Antiquité :

  • vers 4200 av. J.-C., le premier osselet manufacturé, en or, tombe chalcolithique de Varna, Bulgarie1
  • vers 4000 av. J.-C., dé cubique de Tell Chuera en Syrie2;
  • dés binaires sous forme de cauris,
  • IIIe millénaire av. J.-C., dé en argile constellé 1/6, 2/3 et 4/5 de Tepe Gawra, près de Mossoul, Iraq,3
  • vers 2600 à 2400 av. J.C., dés tétraédriques aux sommets marqués ou non. Ces dés furent utilisés pour le jeu royal d’Ur notamment. 3 exemplaires sont conservés au British Museum, Londres.4
  • vers 2300 av. J.-C., dés cubiques en terre cuite souvent 1/2, 3/4, 5/6 mais pas toujours, vallée de l’Indus, sites de Mohenjo Daro, Harappa et Lothal5mais les dés en « bâtons » à 4 faces sont déjà présents à cet endroit et seront ensuite majoritaires6, 4 dés cubiques en bois de Shahr-i-Sokhta en Iran7
  • milieu du IIe millénaire, dés cubiques en Egypte, en Iran (Susa, Nush-I Jan), en Asie mineure (Troie VI), en Crête et en Italie8
  • 2 dés en ivoire à ocelles, V-IVe siècles av. J.C., Musée de Florence9
  • 3 dés en os à décor ocellé,  Ier siecle, Pompei, 10 mm, Musée Condé de Chantilly ;
  • 2 dés romains à décor ocellé, Musée de Vieux la Romaine ;

    Moulage d'un dé de Vieux la romaine - Aisling-1198

    Moulage d’un dé de Vieux la romaine – Aisling-1198

  • 3 dés cubiques, 2 à simples ocelles et 1 à double ocelles, Musée National, Naples10
  • 4 dés cubiques, 1 à simples ocelles, 2 à doubles ocelles et 1 à triples ocelles, Staatliche Antikensammlungen, Munich11
  • 7 dés parallélépipédiques à simple ou double ocelle, en ivoire, os, bronze et ambre jaune, Musée Calvet, Avignon12 (voir dans la base Jocari)
  • 2 dés anthropomorphes en argent Ier-IIe siècle ap. J.-C., 12 x 9,5 mm, British Museum13
  • dés avec inscriptions de 1 à 6 lettres comme celui en ardoise du musée Rolin d’Autun et du musée de Dijon14, de Southwork en Angleterre
  • petits dés et boîte à dés en ivoire d’Epoque romaine, Römisch-Germanisches Museum, Cologne, (voir dans la base Jocari)
  • 3 dés blancs et un rouge, à ocelles simples, avec leur boîte en ivoire sur laquelle est représentée une bataille entre des pygmées et des grues, Epoque romaine, Musée Archéologique de Salone15
  • dé rhombohédrique, Ier s. av. J.-C-Ier s. ap. J.-C., Villa de Boscoreale, British Museum.
  • époque romaine, cité romaine d’Itálica, près de Séville, dés truqués,16

Le plus souvent en os, les dés pouvaient dans l’Antiquité être aussi en bois, calcaire, albâtre, ivoire, cristal de roche, onyx, agate, basalte, marbre, stéatite, verre, plomb, bronze ou or17


Osselets, Aisling-1198

Osselets, Aisling-1198











Haut Moyen Age:

  • dés en association à des jetons retrouvés dans les tombes anglo-saxonnes  de Sarre (Kent, tombe n°198, 2 dés et  40 pièces plan-convexes) et Keithorpe Hall (Leiceistershire, une tombe avec 2 dés avec 46 pièces de jeu en os) et Hemmor-Warstade (Niedersachsen, une tombe avec 3 dés et 9 pièces de jeu), Gudendorf18
  • 3 dés à ocelles doubles, Taasen, Norvège19
  • dé viking à Dublin, un autre de Jarlshof, Ecosse, est conservé à Edinburgh
  • dé parallélépipédique de 2,8 cm en ivoire de morse, à ocelles, sépulture d’un chef viking du Xe siècle, Groix20




X-XIIe siècles :

  • Xe siècle, dé en os du site castral du Verger à St Romain, Côte d’Or, constellé 1/2, 3/4, 5/6 (Colardelle 1993: 266).
  • fin Xe-mi XIe siècle, Coppergate, York, 1 dé en bois de cerf (10x10x11 mm) constellé 1/2, 3/4, 5/6 et 1 en ivoire de morse (29x23x22 mm) endommagé par le feu, 6/5, 4/3, 5/?, tous deux à ocelles simples,   (voir, dans Personnal items);21 Le deuxième dé est de taille importante et comporte deux 5 !
  • X-XIe siècles, fouilles du Castrum d’Andone22 . Tous sont constellés 1/2, 3/4, 5/6, à ocelles simples. Le plus grand semble inachevé. Sa pointure est positionnée mais seulement sept ocelles sont gravées. Ce dé a pu aussi être abandonné. Il présente des arêtes battues, a priori, volontairement à la fabrication, et non par usure comme les autres du même site. Ce chanfrein plus important et plus régulier que sur les autres dés « usés » a pu être une tentative pour mieux faire rouler les dés. L’artisan a pu, par habitude, placer les centres des futures ocelles à la bonne distance du bord, mais trop près du chanfrein. C’est ce qui me fait dire qu’il a pu être abandonné suite à un essai technique, nouveau pour cet artisan.
    • 1 dé en os, 14x15x13 mm, ses faces latérales sont légèrement convexes23;
    • 7 dés en bois de cerf. Ce matériau a pu permettre d’atteindre des tailles plus importantes; de 19x14x15 à 39x26x22 mm
  • X-XIIe siècles, dés et ébauches de dés en bois de cerf et pivot de bois de cerf, décors à ocelles, trouvés et conservés au Château de Mayenne (au moins 6 et une ébauche, 2 nettement parallélépipédiques et 4 approximativement cubiques; arêtes émoussées). Disposition avec le 1 opposé au 2, le 3 au 4 et le 5 au 6.
  • XIe siècle, 3 dés en bois, dont un en frêne, pyrogravés de l’habitat médiéval de Colletière,  Charavines, vers 1010, Musée du lac de Paladru, Isère, les arêtes sont de taille irrégulières entre 13 et 21 mm, constellés 1/2, 3/4, 5/6. Un des trois suit ce schéma mais est pipé et comporte un deuxième six à la place de son 424;
  • fin XI-XIIe siècles, Castle Acre, 4 dés constellés 1/2, 3/4, 5/6 ;25
  • seconde moitié XI- début XIIe siècles, cuisine du château de Tours, 9 dés à ocelles, constellés 1/2, 3/4, 5/6 et 3 autres dans des remblais de la même période. 6 des 9 en os sont cubiques de 0,7 à 1,1 cm (1,8 cm pour celui en bois de cerf), les 3 en os restants et 1 des 2 en bois de cerf sont parallépipédiques26
  • fin XIe-XIVe s., Coppergate, Fishergate et Bedern,York, 22 dés en os et 2 en ivoire de morse, comprenant
    • 22 dés cubiques à ocelles simples dont 9 constellés 1/6, 2/5, 3/4 et 13, des XIII-XIVe siècles, constellés 1/2, 3/4, 5/6 (un de ceux-là possède des faces 5/6 exagérément grandes: 1,5 x plus grandes que les faces 1/2 (6x9x9 mm))
    • 2 dés rhomboédriques à ocelles doubles, 1/6, 2/5, 3/4 trouvés à Bedern Foundry (faces losanges de diagonale 7,8 et 17,3 mm portant les 2/5, épaisseur du rhomboèdre 7,8 mm)
  • XIIe s.27 , Château de Lincoln, 7 dés (Voir sur BBC.com)
  • XII-XIIIe s., Coppergate, York, 2 dés: à ocelles
    • le premier en jais avec incrustation de craie, 12x12x11 mm, constellé 1/2, 3/4, 5/6, (voir sur Mondes Normands )
    • l’autre, en jais aussi avec incrustation d’étain, 9x9x10 mm, constellé 1/6, 2/5 et 3/4
  • XII-XIIIe s., Château de Carmarthen, dé cubique à ocelles doubles et dé hexahédrique;
  • XII-XIIIe s., Botolph Street, Norwich, dé parallélépipédique à ocelles avec 1/2 sur les petites faces28
  • XI-XIVe siècles, St Denis, petits (entre 0,62 et 0,73 cm) et gros dés à ocelles en os (voir dans la base jocari.be)
  • XII-XIIIe s., 1 dé en os, 1/2, 5/4, 6/3, 1 dé en craie avec deux faces 3 (6/4, 5/3, 1/3); 2 dés en bois de cerf à ocelles simples, dont un aux arêtes à chanfrein arrondi a été retrouvé avec les jetons de tables (lui aussi 1/2, 5/4, 6/3), Château de Boves (Chandevau 2002:66-68). Le deuxième dé en bois de cerf a été brisé en deux, volontairement pour Frédéric Chandevau qui émet l’hypothèse d’un joueur mécontent. Sa pointure restituée donne 1/2, 3/4, 5/6.




XIII-XVe siècles :

  • 1200-1250, Southampton, 1 dé constellé 1/2, 3/4, 5/629
  • XIII-XVe, os, 6mm, décor à ocelles avec restes de pâte foncée dans les trous, faces font 7, Musée de Normandie, trouvé à Grentheville (14)30
  • XIII-XVe siècles, 9 dés constellés 1/2, 3/4, 5/631
  • « Et ces dés peuvent être réalisés en bois, pierre, os ou en tout métal » avec une préférence pour l’os; Libro de los juegos : acedrex, dados e tablas d’Alfonse X, f°65r et 65v;32
  • XIVe siècle, St Denis, dé en os à ocelles doubles de 0,88×0,96 mm (voir dans la base Jocari)
  • XIVe siècle, 26 dés en os cubiques (6, 8 et 9 mm), à ocelles, teintés pour certains, provenant des fouilles du puits dépotoir de la Barralerie et conservée au Musée Languedocien de Montpellier.33
  • XIVe siècle, 3 dés en os 6,7 et 11 mm, retrouvés au Petit Palais d’Avignon. Le plus gros a des ocelles, le plus petit ne porte que des nombres pairs, deux fois (dé de tricheur ?)34
  • 3 dés en os (photo n°6) contenant des inclusions de mercure (les dés ont été passés aux rayons X), XVe s. , Londre, dés de tricheurs ?
  • nombreux dés en os et un dé en améthyste retrouvés dans les châteaux alsaciens35
  • fin Moyen-Age et époque moderne, Château-Gaillard, deux dés en os à ocelles, (2/1, 4/3 et 6/5) et (1/6, 2/5, 3/4), 8mm, , (Dominique Pitte)
  • fin XVème – début XVIème siècle, Dé en os de porc, à ocelles simples, (2/1, 4/3 et 6/5) fouilles des latrines de Château-Thierry,  (Unité d’archéologie de Château-Thierry, Véronique Durey-Blary)
  • XVIe siècle, dé cubique taillé dans un os creux, origine allemande, Musée National Bavarois de Munich36
  • Dé anthropomorphe , ivoire, XVème siècle, origine allemande, Musée National Bavarois de Munich37
  • Deux dés anthropomorphes, ivoire, XVIème siècle, Allemagne. Paris, coll. Jean Vérame.38



Il ressort de ces exemples archéologiques que :

– le motif à ocelles, antique, a traversé le Moyen Age avec une fréquence importante;

– la plupart des dés étaient en os (Pompéi, York, St Denis, Chateau-Gaillard, Château-Thierry) ou bois de cervidés. L’ ivoire (de morse) était plus irrégulier dans sa structure (Groix, autres dés vikings, anthropomorphes allemands)  et le bois (Charavines) a laissé peu de traces ;

– la dimension d’environ 8-9 mm a été représentée de l’Antiquité jusqu’à aujourd’hui.

– quelques dés  paraissent beaucoup plus gros, de l’ordre de 3 cm. Mc Gregor39 pointe que les limites de dimension du matériau brut limitaient à 1cm ou moins pour les dés en os et que pour des dés plus grand, il était possible d’utiliser le bois de cervidés ou de l’os long dont on remplit la cavité centrale d’une cheville (exemples à Richborough, London, Oxford). Une cheville décorative heptagonale est utilisée sur un dé de Tours pour l’as, sur un dé en bois de cerf. Ce décor a pu être rendu nécessaire par la partie spongieuse du bois de cerf.

– on trouve des dés qui ne font pas 7 sur leurs faces opposées, tout au long du Moyen Age, et plus particulièrement de pointure : 1/2, 3/4, 5/6 correspondant au type B décrit par Biddle en 1990 dans son étude sur le Winchester médiéval40, avec les 1 et 2 sur les petits côtés lorsque les dés sont parallélépipédiques :

  • 7 dés trouvés et conservés au Château de Mayenne (X-XIIe s.);
  • 1 de York, (XII-XIIIe s.)
  • 13 de York (XIII-XIVe s.)
  • 1 de ceux de Château-Gaillard (XVe s.);

– et des dés qui font 7 , type A décrit par Biddle :

  • 9 de York (XI-XIVe s.)
  • un de York (XII-XIIIe s.)
  • un de Château-Gaillard (XVe s.);

Jean-François Goret, archéologue à l’Unité Archéologique de Saint Denis précise en parlant des dés de Mayenne, qu’ils respectent la norme en vigueur au Moyen Age avec le 1 opposé au 2, le 3 au 4 et le 5 au 6 et ajoute que la numération actuelle des dés (1/6, 2/5, 3/4 de sorte que l’addition des faces opposées donne 7) s’est généralisée à partir du XIIIe siècle.41. Luc Bourgeois, Professeur d’archéologie médiévale à l’Université de Caen, précise que cette pointure était courante dans l’Antiquité puis aurait laissé place à l’autre, avant de redevenir majoritaire à partir du XIIIe siècle, à quelques exceptions près, dans les deux sens.42 Il mentionne également que ce type A de Biddle se retrouve dans les Statuts des déciers toulousains de 1297. Il est intéressant de juxtaposer cette source aux Statuts des déciers de Paris du prévôt Etienne Boileau (1268) qui interdisent les dés plonmés, mespoints ou longnez mais restent muets sur la pointure officielle; et aux folio 65r et 65v du Livre des jeux d’Alphonse X de 1283, qui 14 ans plus tôt, décrivent également cette pointure officielle de type A43


– le modèle de dés anthropomorphes n’est pas ponctuel, ou unique, on le retrouve à plusieurs reprises de l’Antiquité au XVIe siècle.


– des objets polyhédriques en plomb et alliage cuivreux entre 0.7 et 1.4 cm ressemblent à des dés à 16 faces mais sont des poids. Exemple des cinq du British Museum, vers 865-900, de style islamique, retrouvés dans le Yorkshire.44 La ponctuation présente sur certaines faces ajoute à la confusion, mais on observe cette même ponctuation sur plusieurs faces.




Artaud




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Notes :

  1. CAZAUX Jean-Louis, CRITON Michel, Les jeux de dés, Tangente Jeux & Stratégie, Editions Pôle, 2007, p 8 et FALIGOT Urbain, Comment jouer aux jeux de dés, Ed De Vecchi, 1999, p 11. Des osselets en bronze, plomb ou verre d’Epoque romaine sont conservés au Musée Suisse du Jeu. SCHADLER Ulrich, Jeux de l’humanité,5000 ans d’histoire culturelle des jeux de société, Ed. Ulrich Schädler, Slatkine, 2007, photo p 10 []
  2. CAZAUX Jean-Louis, CRITON Michel, Les jeux de dés, Tangente Jeux & Stratégie, Editions Pôle, 2007, p12 []
  3. Sort-hasard-fortune, les nombreuses faces des dés de SCHADLER Ulrich, dans Jeux de l’humanité,5000 ans d’histoire culturelle des jeux de société, op. cit. p 13 []
  4. MERIGOT Brigitte, La place particulière du dé, Revue Histoire et images médiévales, Thématique n°28, Fév-avril 2012, photo p. 13 []
  5. CAZAUX Jean-Louis, CRITON Michel, Les jeux de dés, op. cit., p 12 []
  6. CAZAUX Jean-Louis, CRITON Michel, Les jeux de dés, op. cit., p 15 et assureront une continuité dans le matériel de jeu contrairement au dé cubique qui s’éclipse pendant plusieurs siècles. Voir l’article précédent et Sort-hasard-fortune, les nombreuses faces des dés de SCHADLER Ulrich, dans Jeux de l’humanité,5000 ans d’histoire culturelle des jeux de société, op. cit. p 12 []
  7. HALLO William W. , Origins: the ancient Near Eastern background of some modern western institutions, p 112 []
  8. Sort-hasard-fortune, les nombreuses faces des dés de SCHADLER Ulrich, dans Jeux de l’humanité,5000 ans d’histoire culturelle des jeux de société, op. cit. p 13 []
  9. Civilisations peuples et mondes, T. 2, 1965, Ed Lidis,photo  p 54 []
  10. Collectif, Jouer dans l’Antiquité, Musées de Marseille/Réunion des Musées Nationaux, 1992; photo p 106 []
  11. Jouer dans l’Antiquité, op. cit. ; photo p 106 []
  12. Jouer dans l’Antiquité, op. cit.; photo p 108, aussi dans Histoire des jeux et jouets à travers les âges. Histoire et règles de jeux égyptiens, antiques et médiévaux, Editions Safran, 2010, photo p 104. Voir aussi la collection Serge Plantureux de 38 dés d’Epoque romaine impériale en ivoire, marbre et os dans LHOTE Jean-Marie, Histoire des jeux de société et Dictionnaire des jeux, Flammarion, 1994, photos p138 []
  13. photo (May 1991:109) ou (Breyer 2010:104) []
  14. Les jeux de dés, Roland May, dans  Jouer dans l’Antiquité, op. cit. p 106 et photo p 107; SCHADLER Ulrich, dans Jeux de l’humanité,5000 ans d’histoire culturelle des jeux de société, op. cit. p 13 []
  15. Civilisations peuples et mondes, T. 2, 1965, Ed Lidis,photo  p 211 []
  16. HIDALGO CUNARRO José Manuel,COSTAS GOBERNA Fernando Javier, Los juegos de tableros en Galicia. Aproximación a los juegos sobre tableros en piedra desde la antigüedad clásica al medievo, Vigo, Ed. CelticCar, 1997, p11 []
  17. Les jeux de dés, Roland May, dans  Jouer dans l’Antiquité, op. cit. et FALIGOT Urbain, Comment jouer aux jeux de dés, Ed De Vecchi, 1999, p 12 []
  18. Niedersachsen, une tombe avec 2 dés et 3 pièces de jeu), île de Groix (Bretagne, 2 dés avec 19 pièces de jeu) ((Mc GREGOR Arthur, Bone, Antler, Ivory and Horn: the Technology os Squeletal Materials since the roman Period, 1985, Croom Helm, Beckenham-Sydney, p 132 []
  19. BREYER Catherine, Histoire des jeux et jouets à travers les âges. Histoire et règles de jeux égyptiens, antiques et médiévaux, Op. cit., photo p 166 avec les 11 pions []
  20. BAUDUIN Pierre (dir), Les fondations scandinaves en Occident et les débuts du duché de Normandie, Actes du Colloque de Cerisy-la-Salle, Ed CRAHM, 2005, p 19. et photo des copies de l’Ecomusée de Groix au tiers de  la lettre de la Société des Amis du Musée de Groix, fév-mars 2010; Collectif, Les Vikings… Les Scandinaves et l’Europe 800-1200, Catalogue d’exposition de la 22ème exposition d’art du Conseil de l’Europe au Grand Palais, Association Française d’Action Artistique, 1992, photo avec 9 des 12 pièces en bois de cerf et ivoire de morse, et notice p 322 []
  21. Mc GREGOR Arthur, MAINMAN A.J. et ROGERS N.S.H., Bone, Antler, Ivory and Horn from Anglo-Scandinavian and Medieval York, The Archaeology of York Vol.17 The Small Finds, Fasc. 12: Craft, industry and everyday life, York Archaeological Trust, 1999, pp.1982-1985 []
  22. BOURGEOIS Luc (dir), Une résidence des comtes d’Angoulême autour de l’an mil. Le castrum d’Andone, Fouilles d’André Debord, CRAHM, Caen, 2009, Fig. 3.77 1981-1982 p 262 et 3.78 1985-1988 p 266, pp 264-265 []
  23. Fig. 3.78 1987 p 266 []
  24. COLLARDELLE Michel, VERDEL Eric, Les habitats du lac de Paladru (Isère) et leur environnement, DAF, 40, Editions de la Maison des Sciences de l’Homme, Paris, 1993, Fig. 195 13-15 p 265 et notice p 266 []
  25. Mc GREGOR Arthur, Bone, Antler, Ivory and Horn: the Technology os Squeletal Materials since the roman Period, 1985, Croom Helm, Beckenham-Sydney, pp 132 []
  26. os: 1,1x1x0,85 cm; 1,05×0,9×0,9 cm; 1×0,9×0,85 cm. Bois de cerf : 1,85×1,8×1,6 cm; MOTTEAU James (dir.), Catalogue des objets de fouilles de 1973 à 1977, 1991, Tours, (Recherches sur Tours, 5), p 47-53 []
  27. Première datation proposée. Dés trouvés en 2013 lors des fouilles préventives pour l’installation d’un espace dédié à la Magna Carta. []
  28. Mc GREGOR Arthur, Bone, Antler, Ivory and Horn: the Technology os Squeletal Materials since the roman Period, 1985, Croom Helm, Beckenham-Sydney, p 131 []
  29. Mc GREGOR Arthur, Bone, Antler, Ivory and Horn: the Technology os Squeletal Materials since the roman Period, 1985, Croom Helm, Beckenham-Sydney, pp 132 []
  30. Collectif, Vivre au Moyen Age, Archéologie du quotidien en Normandie, XIIIe-XVe siècles, Editions 5 continents, Milan, 2002; catalogue de l’exposition de 2002 au Musée de Normandie, Caen. photo p 225 et notice n°223 pp 293-294 []
  31. Mc GREGOR Arthur, Bone, Antler, Ivory and Horn: the Technology os Squeletal Materials since the roman Period, 1985, Croom Helm, Beckenham-Sydney, pp 132 []
  32. « E estos dados pueden seer fechos de fuste o de piedra o de huesso o de todo metal, mas señaladamientre son mejores de huesso, el más pesado que fallaren, que d’otra cosa ninguna, e más igualmientre e más llanos caen doquier que los echen. » ALFONSO X EL SABIO, Libro de los juegos : acedrex, dados e tablas, Ordenamiento de las tafurerias, Biblioteca Castro, Fundacion Jose Antonio de Castro, Madrid, 2007, p254-256 []
  33. Jacques le Conquérant, roi d’Aragon et Montpellier sa ville natale. La vie quotidienne aux XIIIe et XIVe siècles. Laurent Deguara, Société Archéologique de Montpellier, 2008, photo et article p.124, retrouvés avec une épée-jouet, une toupie et deux pièces d’échecs en érable []
  34. DEMIANS D’ ARCHIMBAUD G. (dir.), 1981, Aujourd’hui le Moyen Age : archéologie et vie quotidienne en France méridionale. Catalogue d’exposition, Sénanque-Gap, 1981-1983, Aix-en-Provence, p 104 []
  35. OBERLE Roland,La vie quotidienne des chevaliers alsaciens au Moyen Age, Ed Oberlin Strasbourg, 1991, p 86 []
  36. Collectif, A vous de jouer ! Ed Philippe Auzou/Comité suisse Unicef (Games of the world) 1975/1993; photo p 135 []
  37. Collectif, A vous de jouer ! Ed Philippe Auzou/Comité suisse Unicef (Games of the world) 1975/1993; photo p 135 []
  38. LHOTE Jean-Marie, Histoire des jeux de société, op. cit., photo p 231 []
  39. Mc GREGOR Arthur, Bone, Antler, Ivory and Horn: the Technology os Squeletal Materials since the roman Period, 1985, Croom Helm, Beckenham-Sydney, pp 130-131 Figure 71 e []
  40. BIDDLE M., Object and economy in medieval Winchester, Oxford, Clarendon Press, Winchester Studies, 7, 2 vol., 1990 []
  41. Collectif, Les pièces de jeu en os / Les pièces de jeu en matières dures d’origine animale découvertes sur le site du château de Mayenne, Brochure du Musée du château de Mayenne,  p 22-27 []
  42. BOURGEOIS Luc (dir), Une résidence des comtes d’Angoulême autour de l’an mil. Le castrum d’Andone, Fouilles d’André Debord, CRAHM, Caen, 2009, p 264-265 []
  43. « E deven seer puestos los puntos en esta guisa: so la faz del seis el as, e so el cinco el dos, e so el cuatro el tría. » Libro del juego de los dados, I; « Et les points doivent être disposés ainsi: sous la face du six, l’as, et sous le cinq, le deux, et sous le quatre, le trois. » ALFONSO X EL SABIO, Libro de los juegos : acedrex, dados e tablas, Ordenamiento de las tafurerias, Biblioteca Castro, Fundacion Jose Antonio de Castro, Madrid, 2007, p254-255 []
  44. Collectif, Vikings, life and legend, catalogue de l’exposition du 6 mars au 22 juin 2014 du British Museum, 2014, n°49 p 59 []

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