Alquerque – Alquerque de doce

english translation


: Fig.1 disposition initiale d'après le folio 91v du Livre des Jeux d'Alphonse X

Fig.1


Nombre de joueurs : 2


Matériel :

–         un mérellier (plateau) ;

–         12 méreaux (pions) blancs et 12 noirs.


But du jeu :

 

Eliminer tous les méreaux de l’adversaire.


Règles :

Pour commencer, placer les méreaux comme sur la figure 1.

A son tour, chaque joueur peut déplacer l’un de ses pions en suivant une ligne vers une intersection libre. Le déplacement est possible dans toutes les directions (voir la figure 2).

La capture se fait en sautant par dessus le pion adverse. Pour réaliser une prise, il faut que le pion adverse soit sur un point d’intersection voisin et que la case située immédiatement après soit vide.

Un méreau peut enchaîner plusieurs prises tant qu’il réalise ces conditions (voir la figure 3).



alquerque fig2 aisling-1198

Fig.2 : déplacement

Schéma Aisling-1198

Fig. 3 : prise











Schéma d'alquerque à télécharger

Schéma d’alquerque à télécharger

Les pions ainsi capturés sont enlevés du jeu.

Il n’y a pas obligation de prendre. (voir ci-dessous)

Un pion qui arrive sur la dernière ligne adverse n’est pas promu, en dame par exemple. Il peut toujours se déplacer librement d’une intersection en suivant les lignes tracées.



Traces archéologiques :

    • Les graffiti de Kurna d’après les photos et travaux des Dr Stadelmann et Van Mourik (Van Mourik 2007 et 2009) sont assez éloignés des relevés réalisés pour Parker qui ont été repris par Murray et Bell (Murray 1952, 19 ; Bell 1960, vol.1, 47). Outre l’incertitude de la destination ludique du tracé qui a aussi pu avoir un rôle symbolique, sa datation est revue à la période copte (300-600 ap. J.-C.). M Wim Van Mourik nous a aimablement transmis les liens (voir bibliographie) vers sa chronique dans la revue Het Damspel de 2007 et 2009 qui a servie de base  à sa communication aux BGS. (Photo du graffiti de Kurna sur le site du Koninklijke Nederlandse Dam Bond (Fédération Royale Hollandaise du jeu de Dames), pp 34-35). Ce graffiti semble bien une ébauche inachevée de tracé d’alquerque.
    • 2 alquerques, Cathédrale d’Ourense, Galice, XIIèmesiècle (voir sur juegosdetablerosromanosymedievales)
    • plateau de grés quasi-complet, de 41 cm (41 x 37 x 10 cm), en provenance de la place Saint Lu de Barcelone, Musée d’Histoire de Barcelone, Catalogne.

      Alquerque de Barcelone, photo Sebastià Giralt (cc)

    • graffiti en extérieur à Monte Lobeira, Vilanova de Arousa, Pontevedra, Galice1 ;
    • Monastère San Fiz de Freitas, Minho, Portugal2
    • Eglise San Miguel de Fuentidueña, XIIe s., Espagne, sur le fût d’une colonne de la galerie. Sa petite taille et sa position ont pu ne pas permettre d’y jouer.3
    • banc de pierre, Cathédrale de Tui, Pontevedra, Galice, XIIe s.,4
    • Almoharin (Caceres)
    • Alquerque Puntal de la Rayuela, Jaén, Espagne (voir sur juegosdetablerosromanosymedievales et l’article de D. A. A. Sanchez)
    • Les 3/4 d’un tracé sur bloc de dépôt calcaire provenant de l’Aqueduc de Nîmes, Le bloc fait 50 x 37 x 12 cm, le tracé fait environ 20 cm, conservé au Musée d’Uzès (Voir sur le site du musée : objet du mois avril 2014), elle provient de déblais de Castillon du Gard. Ces dépôts calcaires ont été très utilisés au XIIe siècle. C’est aussi le siècle de reconstruction de la chapelle Saint-Etienne de l’église proche de Saint-Hilaire d’Ozilhan;
    • graffiti d’alquerque vertical dans chapelle Saint-Etienne de la Clastre, à Saint-Hilaire d’Ozilhan (Site du Musée d’Uzès)
    • plateau mobile en pierre retrouvé à l’abbaye de Landévennec (Merdrignac 2002: Pl. B p.308)
    • fragment de plateau calcaire, recyclage d’un moule, Hull Museum, Kingston upon Hull, n° inventaire 14486 (voir dans la base jocari.be)
    • plateau complet, Musée de Carmarthen, Pays de Galles (voir dans la base jocari.be)
    • graffiti dans le cloître de la cathédrale de Norwich (Murray 1952:66);
    • graffiti au château de Norwich (Hall 2011 The Material Culture of Medieval Gaming :152)
    • Dundonald Castle, Ayrshire, Ecosse, 3 plateaux de jeux sur ardoise dont un alquerque datant de la fin de la période d’occupation, XIVe s (Hall 2011 :152; Hall 2006:42)
    • Ballumbie Church, Angus, Ecosse, trouvé en 2006 (Hall 2011:153);

 

Alquerque gravé, Château Guillaume-le-Conquérant de Falaise

Alquerque gravé, Château Guillaume-le-Conquérant de Falaise

  • alquerque sur planche de bois retrouvé à Greifswald, près du monastère franciscain et du marché, daté par les céramiques présentes, de la seconde moitié du XIIIe s. (Konze & Samariter 2012:141).
  • plateau en bois retrouvé à Lübeck, XIII-XVe s. (Mührenberg in Gläser 2012:223; Blaževičius 2011:125-7)
  • graffiti horizontal, tour de la Porte des tours de Domme, Dordogne, XIVe s.;5
  • alquerque gravé au sol, Turm Rothen, Hohenrain, Suisse, XIVe-XVe s. (voir dans la base jocari)
  • graffiti vertical d’alquerque, avant XIIIe s., « Domus Municipalis » de Bragança, Portugal; (Voir sur juegos de tableros romanos y medievales)
  • graffiti d’alquerque du château de Cerralbo, possiblement XIII-XVe s., sous une tour édifiée au XVe s., Salamanque, Espagne ; (Voir sur juegos de tableros romanos y medievales)
  • graffiti d’alquerque au château de Vilar Maior, Portugal (Fernandes & Osório 2013)
  • Plateau partiel sur ardoise trouvé à Finlaggan, Islay, Ecosse (Hall 2011:151-152,154)
  • alquerque vertical et petit (peut-être une marque votive (Hall 2012, 30-30 et Hidalgo Cuñarro 2013 sur son blog)) à l’entrée d’une tour XIIe s. du monastère de San Pedro de Arlanza, Burgos, Espagne (Voir sur taberos romanos y medievales)
  • alquerque vertical sur pilier du porche extérieur de l’église Santo Tomás Apóstol de Mosajeros, province de Soria, Espagne, médiéval ou Renaissance. (Voir sur tableros romanos y medievales)
  • alquerque vertical sur une pierre de réemploi, dans une maison bâtie à l’endroit d’une église qui était elle-même à la place de la mosquée, Consuegra, Espagne
  • alquerque au sol sur drain d’une pile du pont romain de Mérida sur le Guadiana, Espagne, (Durán Fuentes 2008, 31)
  • plateau entier retrouvé gravé sur un dessus de tonneau, XVe s., château de Vilnius (Blaževičius 2011:125-7). Photos du plateau et de sa reconstitution sur le site du Musée National lituanien
  • graffiti d’alquerque sur tombe de 1570 de Sir Georges Colt, église Ste Marie, Cavendish, Suffolk (Murray 1952:66);
  • ardoises des fouilles de la chapelle St Marnock, île d’Inchmarnock, côte Ouest de l’Ecosse. Un plateau entier superposé à d’autres jeux et dix plateaux partiels, phase III correspondant aux XVI-XVIIe s. Anna Ritchie les met en relation avec deux autres fragments trouvés à Castle Sween, Argyll, de la même datation (Lowe 2009, 116-128).

Traces littéraires :

  • manuscrit Kitab-al-Aghani, le Livre des Chants,d’Abu al-Faraj Ali d’Esfahan, (897-967, Iran) ; entre autre possédé par Al-Hakam II à Cordoue au Xe siècle6
  • Libros de acedrex, dados e tablas, 1283, Alphonse X le Sage, Bibliothèque San Lorenzo de l’Escorial, Madrid, f°91r et 91v (notre traduction française de cette règle est dans notre article du Thématique 28 de Histoire & Images Médiévales co-écrit avec Brigitte Mérigot, p. 36-37); Nous avons restitué un alquerque avec ses pions d’après cette enluminure.

Alquerque reconstitué par Aisling-1198

Alquerque reconstitué par Aisling-1198 d’après le Livre des Jeux d’Alphonse X







 

Prise obligatoire ou non ?

La prise obligatoire rend  le jeu plus intéressant (plus moderne ? plus dynamique pour des visiteurs parfois pressés) mais n’est pas attestée. Au contraire, dans le livre des jeux d’Alphonse f°91r, il semblerait qu’il soit préférable de ne prendre que lorsqu’on en a l’avantage.


Pour nous, la règle de l’alquerque du Livre des jeux implique une prise non obligatoire. Ceci, non par conception d’une évolution du simple vers le compliqué, mais par notre compréhension du passage suivant :


Et c’est toujours celui qui joue en premier qui fait le premier mouvement préparant la capture de quelques pièces adverses. Et l’autre joueur se préserve d’attaquer à cet endroit, car en comprenant le mouvement que l’adversaire tente de lui imposer, il protège ses pions et attaque l’adversaire de la même façon que celui-ci l’avait fait. Et pour cette raison, celui qui commence est désavantagé.


Pour nous, si l’autre joueur peut se préserver d’attaquer, c’est qu’il a le choix.


Pour nous, le passage suivant :

Il reste alors une place vide au centre par où le jeu peut commencer. Et celui qui joue en premier a un désavantage car il est forcé de jouer dans cet espace vide. Et l’autre joueur pose son pion dans l’espace que le pion adverse a laissé vacant et retire ce pion qui a joué en premier, en sautant par-dessus lui, d’un espace à un autre en ligne droite comme va la ligne droite sur le plateau d’alquerque,

et s’il peut sauter plusieurs pions de cette façon, il les retirera tous, et l’autre joueur jouera de la même façon.


Ce passage décrit le « peu de choix » du début de la partie où l’un des joueurs doit jouer dans la seule intersection libre et l’autre a souvent peu d’autre choix que de le manger à son tour, pour « faire de la place ». La dernière ligne fait allusion, pour nous, à la prise multiple, qui est valable aussi pour l’autre joueur.


De la même façon, le passage du début du XIIIe siècle, de Richard de Fournival dans son De vetula au sujet d’un jeu de marelle à 12 jetons qui prennent en sautant évoque l’alquerque. En voici la paraphrase par Jean Le Fèvre de Ressons dans son poème La Vieille, vers 1350 :

«Ci parle di gieu des merelles

auquel souloient anciennement jouer les pucelles.

Autre gieuz sont que les pucelles

Scevent, mais petites nouvelles

Sont du dire et du raconter

chose qui à pou puet monter.

Ces gieuz sont nommez aux mérelles,

Dont jouvenceaulx et jouvencelles

Se jeuent dessus une table .

Douze ou neuf font le gieu estable,

Mais a douze prent sans faillir

Celle qui puet oultre saillir »


Pour nous, l’expression « sans faillir » peut signifier que la prise ne « fasse pas un pli » et non qu’elle soit obligatoire.


« Souffler n’est pas joué » n’apparaît que vers 1535, Bell l’attribue au Livre des Jeux, a priori à tord. (Bell 1960, vol1, 48)

Bell parle lui même qu’au jeu de dames (qui vient de l’alquerque), il n’y avait aucune obligation de prise, comme aux échecs. L’apparition de l’obligation de prendre apparaît par la distinction du « jeu plaisant de dames » ou « plaisant » opposé au « jeu forcé » mentionnée en 1668 par Pierre Mallet (Bell 1960, vol1, 71)

Murray dit que certaines versions, les dames espagnoles, comportent une prise obligatoire et indique que Covarubias, dans son Tesoro de la Lengua Castellana, 1611, à l’article « alquerque » mentionne une prise obligatoire et la règle du soufflement du pion qui n’a pas pris. Cela reste compatible avec la proposition de Bell.


Liens :

L’incontournable blog de Hidalgo sur les graffiti de plateaux de jeu du pourtour méditerranéen. Plus de 100 plateaux analysés et photographiés

http://juegosdetablerosromanosymedievales.blogspot.com/


Les articles parus en 2009 dans « Voz de Galicia » sur le projet d’inventaire de ces graffitis en Espagne, coordonné par l’archéologue  José Manuel HIDALGO CUNARRO en lien avec ses homologues portugais et italiens.

Proponen catalogar los juegos de tableros medievales de Galicia, Voz de Galicia, 05/05/2009

Partidas de alquerque que Alfonso X el Sabio describe en su «Libro de ajedrez», Voz de Galicia, 05/05/2009

(nous vous en proposons une traduction en Français et en Anglais)

 

La partie Alquerque du Centre d’Etude de la Triple Enceinte, en italien, mené par Marisa Uberti

 

http://centro-studi-triplice-cinta.webnode.it/alquerque/

 


Le dossier « alquerque » de la base de donnée Jocari.be

http://www.jocari.be/proddetail.php?prod=51_alquerque


Thématique28_HIMVoir notre article co-écrit avec Brigitte Mérigot : « Alquerque de doce » dans ce Thématique de février-avril 2012, et son erratum

Télécharger l’article : télécharger le pdfAlquerque de doce – S Jonquay/ B Mérigot 2012



Voir également l’article très intéressant de Mark Hall sur les marelles et alquerques dans les églises de Grande-Bretagne « Des jeux gravés dans la pierre » (même revue p.30-33)



Voir nos liens concernant les jeux de mérelles

 



Bibliographie :

ALFONSO X EL SABIO, Libro de los juegos : acedrex, dados e tablas, Ordenamiento de las tafurerias, Biblioteca Castro, Fundacion Jose Antonio de Castro, Madrid, 2007, pp 346-350

BELL Richard Charles, 1960, Board and games from many civilizations, Édition révisée réunissant les deux volumes, Dover Publications, New-York, 1960/1969/1979

BENDALA GALÁN M., 1973, Tablas de juego en Italicá, tiré à part de la revue HABIS, Université de Séville, 1973;

BERGER Friedrich, 2004, From circle and square to the image of the world : a possible interpretation for some petroglyphs of merels boards, Rock Art Research, Vol. 21, Number 1 p 11-25 (voir en ligne)

Blaževičius Povilas, 2011, Seniausieji lietuvos zaislai, Nacionalinis Muziejus Lietuvos Didziosios Kunigaikstystes Valdovu Rumai, Vilnius, pp. 125-7.

COSTAS GOBERNA Fernando Javier, NOVOA ALVAREZ Pablo, 1993, Los grabados rupestres de Galicia, Monografías, t.6, Museu arqueolóxico e histórico de a Coruña, pp 213-228.

CROFT R. A., 1999, Graffiti Gaming Boards, in Find Research Group  700-1700, Datasheet n°6, 1987 in Datasheets 1-24.

DE LA TORRE MARTIN ROMO R., 1985, Tradición de algunos juegos de fichas en los signos lapidarios. Revista de Foklore n°49, Valladolid, pp. 3-9,  (voir en ligne)

DE LA TORRE MARTIN ROMO R., 1985,  Juegos de fichas en los signos lapidarios, nuevas interpretaciones, Revista de Folklore, n°57. Valladolid, pp. 96-103. (voir en ligne)

DURÁN FUENTES Manuel, 2008, Marcas y grafitos en las obras públicas romanas, IV Congreso de las Obras Públicas en la Ciudad Romana, CITOP, Lugo.

FERNANDES Lídia, OSÓRIO Marcos, 2013, Tabuleiros de jogo e outras gravações no castelo de Vilar Maior, SABUCALE – Revista do Museu do Sabugal, 5, (Voir sur Academia.edu)

FERNANDES Lídia, NUNO SILVA Jorge,  Jogos de tabuleiro de pedra em Portugal: o caso do Mosteiro da Batalha, Lisbonne, Apenas Livros Lda. (Voir sur Academia.edu)

FERNANDES Lídia, ALBERTO Edite, 2009, Sobre os jogos gravados em pedra do distrito de castelo Branco, ACAFA On-line, n°2, Associação de Estudos do Alto Tejo, www.altotejo.org, (Voir sur Altotejo.org)

GAY Victor, 1928, Glossaire archéologique du Moyen-Age et de la Renaissance, T.2, Paris, Ed. Auguste Picard, p 126 (voir en ligne)

GARCIA ALEN Alfredo, PEÑA SANTOS Antonio, 1980, Grabados Rupestres de la provincia de Pontevedra, Fundación Barrié de la Maza, A Coruña,

HALL Mark A., 2011, Playtime Everyday: The Material Culture of Medieval Gaming, in E. J. Cowan & L. Henderson, A History of Everyday Life in Medieval Scotland 1000 to 1600, Edimburgh, Edimburgh University Press, 2011/2014, alquerque pp 150-154

HALL Mark A., 2006, Playtime in Pictland: The Material Culture of Gaming in Early Medieval Scotland, The Groam House Museum Academic Lecture for 2006, Groam House Museum, 2008 : Rosemarkie, alquerque p 42, marelles

HIDALGO CUNARRO José Manuel, 2008, Los juegos de tablero medievales de la catedral de Ourense. Porta da aira: revista de historia del arte orensano, Nº. 12, pp. 107-158 (pdf)

HIDALGO CUNARRO José Manuel,COSTAS GOBERNA Fernando Javier, 1997, Los juegos de tableros en Galicia. Aproximación a los juegos sobre tableros en piedra desde la antigüedad clásica al medievo, Vigo, Ed. CelticCar, 1997

JIMÉNEZ CANO Cristina, 2014, Estudio preliminar sobre los juegos de mesa en Hispania. (A preliminary report about board game in roman Hispania. Antesteria Nº 3 (2014), 125-138 (Voir sur Antesteria.es)

JONQUAY Sylvestre, MERIGOT Brigitte, 2012, Alquerque de doce, archéologie et règles d’après le Livre des Jeux, Revue Histoire et images médiévales, Thématique n°28, Fév-avril 2012, pp. 34-39, erratum. (pdf)

KONZE Marlies, SAMARITER Renate, 2012, Mittelalterliche Spielpläne für Tric-Trac und Schach/Dame aus Stralsund, Quartier Frankenhof, in Archäologische Berichte aus Mecklenburg-Vorpommern Band 19, 2012, pp. 132-149 (Voir sur Academia)

LOWE C., 2009, Inchmarnock An Early Historic Island Monastery and its Archaeological Landscape, Edinburgh, Society of Antiquaries of Scotland,

MICKLETHWAITE J. T., 1892, On the indoor games of schoolboys in the Middle Ages, Archaeological Journal 49, 1892, pp 319-28

MURRAY Harold James Ruthven, 1952, A history of board-game other than chess, Oxford University Press, Clarendon,

MUSSER GOLLADAY Sonja, 2007, Los libros de acedrex dados e tables : historical, artistic and metaphysical dimensions of Alfonso X’s book of games, Thèse de doctorat de l’Université d’Arizona, Département Espagnol et Portuguais, 2007; (Voir la thèse en ligne; voir les traductions avec les miniatures)

PEREIRA DOS SANTOS Carlos, PEDRO NETO João, NUNO SILVA Jorge, Jogos de Tabuleiro Tradicionais, Lisbonne, Ed. Associação Ludus, alquerque pp 153-166

SAINT-JORES Jean-Xavier de, 2000, Les graffiti du château de Falaise, Patrimoine Normand, n°34, août-sept 2000, pp 24-29 (Merci à Benoit Panozzo du Château Guillaume-le-Conquérant de Falaise pour ce document)

SAINT-JORES Jean-Xavier de, 1996, Datation et interprétation des graffiti médiévaux: l’exemple du château de Falaise, texte et planches du mémoire en vue de l’obtention du diplôme de l’E.H.E.S.S., sous la direction de Jean-Marie PESEZ, 1996 (Merci à Benoit Panozzo du Château Guillaume-le-Conquérant de Falaise pour ce document)

SANCHEZ Angel Aguirre, 2007, Petroglifo del puntal de la rayuela, Siles (Jaén), 2007, revista du CESS, n°1 (voir le texte seul, en ligne)

UBERTI Marisa, COLUZZI Giulio, 2008, I luoghi delle Triplici Cinte in Italia, Ed. Eremon,

UBERTI Marisa, 2012, The Merels board Enigma, with the worldwide census, publié à compte d’auteur, traduit de l’italien par Gianluca Toro, 2012 (ilmiolibro.it) existe aussi en version numérique.

VAN DER STOEP Arie, 2010, Why Alquerque was no other game than Draughts, in proceedings of the Board Games Studies 2010, 2012, pp 71-73

VAN DER STOEP Arie, 2005, Draughts in relation to chess and alquerque, Ed Van der Stoep (Netherlands), 2005/2007

VAN DER STOEP Arie, 2002, Early Spanish Board Games, Board Game Studies, 5, 2002, p. 111-118

VAN MOURIK Wim, Meer Alquerque-12 afbeeldingen geven minder zekerheid!, Panorama 88, (Voir en ligne sur le CSTC) (alquerque de Vilnius et du monastère Chorin de Brandebourg)

VAN MOURIK Wim, 2010, De oudste afbeeldingen in Europa, In : Het Damspel, avril 2010, pp. 34-35 (Merci à Wim Van Mourik pour cette communication) (Voir en ligne sur le CSTC ou sur le KNDB)

VAN MOURIK Wim, 2009, Damspelgeschiedenis op, In : Het Damspel, fév. 2009, pp. 34-35 (Tracés de Kurna selon Dr. Stadelmann, Parker et Murray) (Merci à Wim Van Mourik pour cette communication) (Voir en ligne sur le KNDB)

VAN MOURIK Wim, 2007, 100 jaar later en nog geen foto, deel 2, In : Het Damspel, déc. 2007, pp. 34-35 (graffiti de Kurna) (Merci à Wim Van Mourik pour cette communication) (Voir en ligne sur le KNDB)

VAN MOURIK Wim, 2007, 100 jaar later en nog geen foto, In : Het Damspel, sept. 2007, pp. 34-35 (Graffiti de Kurna) (Merci à Wim Van Mourik pour cette communication) (Voir en ligne sur le KNDB)

WESTERVELD Govert, 2013, The history of alquerque-12. Spain and France. T.1, à compte d’auteur.

WESTERVELD Govert, 2015, The history of alquerque-12. Remaining countries T.2, à compte d’auteur.


Fiche réalisée par l’association  Aisling-1198 ;      

contact : aisling – neuf.fr 

(remplacer le – par @)


Last updated: mercredi 7 mars 2018


Notes:

  1. Costas Goberna & Hidalgo Cuñarro 1997, 50-52 []
  2. WESTERVELD Govert, 2015, The history of alquerque-12. Remaining countries T.2, à compte d’auteur. pp.13-15 []
  3. Costas Goberna & Hidalgo Cuñarro 1997, 20 []
  4. Article de Jesús Manuel García, La Voz de Galicia, 05/05/2009, Proponen catalogar los juegos de tablero medievales de Galicia, Costas Goberna & Hidalgo Cuñarro 1997, 38 []
  5. communication personnelle de Brigitte Mérigot des Compagnons d’Aléa que nous remercions. []
  6. Source : Qantara []
  7. Ce plateau est souvent présenté comme un plateau de renard et oies. Il est en partie effacé, mais les 3/4 restés visibles laissent entrevoir un carré marqué d’une diagonale sur deux. Comme dans beaucoup de manuscrits, les dessins des marges n’ont aucun rapport avec le texte du folio, le texte ne mentionne pas de jeu. (Il est question d’Alexandre qui tue Porrus au combat, de l’enterrement de ce dernier et de l’érection d’une cité à cet endroit.) []

Laisser un commentaire